Résolument bienveillant, Summer Camp ne verse pas pour autant dans la béatitude. De véritables défis et des dangers attendent les louveteaux au coin du bois. Cependant, les valeurs des Explorateurs restent au coeur des parties.
Pensé comme une rencontre entre Lost et les Goonies, Summer Camp est né d’une longue maturation. L’idée centrale ? Les forêts sont des matrices à histoires. J’ai donc conçu un jeu où les personnages eux-mêmes racontent des histoires sur la forêt, et où cette dernière leur donne réellement corps.
Jouer des enfants est aussi l’occasion de proposer d’intenses moments d’épouvante. En effet, les personnages ne pourront pas résoudre par la violence les dangers qui leur font face. Ils devront alors faire preuve d’intelligence, d’esprit collectif et parfois d’une dose de chance.
Pensé comme un véritable jeu de campagne, Summer Camp propose par ailleurs de nombreux outils pour accompagner des Chefs de camp débutants. Une foule de conseils pour improviser des aventures sans jamais risquer la panne d’inspiration émaillent le livre. Pédagogique, modulaire, richement illustré, ce jeu est une grande fierté et fonctionne autant avec des rôlistes avertis qu’avec un public débutant.
Attention néanmoins, si on y joue des enfants, le jeu s’adresse en premier lieu à des adultes, même s’il peut très bien s’inscrire dans une pratique familiale et inter-générationnelle.